Ukraine-Russie
Les sanctions constituent la bonne réponse aux actions menées par la Russie en Crimée
Réagissant aux conclusions des ministres des Affaires étrangères de l'UE sur le référendum qui a eu lieu hier en Crimée, Rebecca HARMS, coprésidente du groupe des Verts/ALE au Parlement européen a estimé que:
«Je salue la décision des ministres des Affaires étrangères d'imposer des sanctions à la Russie. C'est la bonne réponse aux actions menées par la Russie en Crimée.
Ces sanctions ne sont peut-être qu'un début. Si la Russie devait continuer à faire échouer tous les efforts diplomatiques, il faudrait à ce moment-là envisager d'autres sanctions.
Suite à ce référendum, l'UE doit faire tout ce qui est en son pouvoir afin de protéger les droits des minorités en Crimée. Elle doit insister pour qu''une mission d'observation de l'OSCE se déplace immédiatement à l'Est de l'Ukraine.
Nous soutenons toutes les décisions concernant l'aide financière pour empêcher la faillite de l'Ukraine. Le pays a besoin non seulement de notre argent, mais aussi de conseils et d'assistance en matière de réformes, dans la lutte contre la corruption par exemple. Il faut s'assurer que l'argent arrive bien là où il est nécessaire. "
Werner SCHULZ, vice-président de la commission de coopération parlementaire UE-Russie estime quant à lui:
"Ce que Poutine vient de provoquer en Ukraine n'est pas une nouvelle guerre froide, mais pire - c'est le retour du nationalisme agressif, qui exploite la réunification des Russes en dehors de leurs propres frontières. La Crimée est désormais assimilée, elle n'est pas indépendante.
Faire semblant de ne rien voir "pour maintenir la paix" n'arrêtera pas Poutine, mais confirmera sa tendance à agir de façon agressive. Seule la défense indéfectible du droit international peut assurer un avenir de paix pour nous et nos voisins de l'Est.
Si la Russie continue de nier toute négociation avec l'OSCE, les dirigeants européens devront alors, ce jeudi, imposer des sanctions économiques, même si cela aura un impact sur l'UE. Il ne peut pas y avoir d'apaisement en raison d'intérêts économiques."