Présidence espagnole
La présidence espagnole doit prendre au sérieux les défis auxquels l'UE est confrontée
A l'occasion de la réunion des Verts du Parlement européen qui se tient à Madrid le 28 et le 29 janvier 2010, les coprésidents du Groupe des Verts ont demandé à la présidence en exercice de l'UE de prendre au sérieux une série de défis auxquels est confrontée l'UE.
" Le problème du Moyen Orient en est un" a précisé Daniel Cohn Bendit. "La crise dans cette région est aigüe et l'UE doit prendre des initiatives pour tenter de trouver une issue. Il en va de même pour la région des Balkans. Nous demandons également à la présidence espagnole de faire jouer la clause des droits de l'Homme dans les pays tiers. Il n'est pas possible de sceller des accords avec certains pays tiers en ne prenant en compte que la dimension économique sans prendre au sérieux la question des droits de l'Homme".
Le coprésident du Groupe des Verts/ALE a soutenu la proposition du président américain, Barack Obama d'imposer un impôt spécifique aux organismes financiers. Selon lui,"il est normal que ces organismes reversent une partie de l'argent car il inadmissible que les fonds publics, dans toute l'Europe, aient sauvé les banques sans que ces fonds nous soient remboursés avec des intérêts".
Les Verts européens sont également présents à Madrid afin de rencontrer la Confédération des Verts, différents groupes d'écologistes e Iniciativa per Catalunya Verds afin d'explorer la possibilité de la création en Espagne de ce qui a été fait en France avec Europe Ecologie.
Rebecca Harms, a pour sa part précisé que l'Espagne, dans le cadre du Traité de Lisbonne, "occupait une position intéressante et qu'elle doit indiquer la voie pour sortir l'UE de la crise financière. Concernant la politique du climat et après l'échec de Copenhague, l'Espagne doit pousser pour une réduction de 40% des gaz à effet de serre. Enfin, la polémique autour du futur "cimetière nucléaire" en Espagne devrait s'inspirer de ce qui s'est passé dans la région dont je proviens en Allemagne. En Allemagne, la résistance à ce type de projet est très forte alors qu'en Espagne, les maires se font concurrence pour un gisement de déchets nucléaires."
