L'unité du Parlement dans les négociations sur le budget a porté ses fruits
Budget pluriannuel l’UE (CFP)
Le Parlement européen adoptera aujourd’hui une résolution sur les conclusions du Conseil européen des 10 et 11 décembre.
Les votes de ce mercredi sur le cadre financier pluriannuel 2021-2027 (CFP), l'accord interinstitutionnel et le règlement sur l'État de droit clôturent le processus des négociations entre le Parlement et le Conseil qui s’est déroulé le mois dernier.
Déclaration de Philippe LAMBERTS, Président du groupe des Verts-ALE :
"Pour la première fois, notre groupe soutiendra un paquet CFP. Grâce à notre travail au sein du Parlement et tout au long des négociations, nous avons scellé un accord sur le budget à long terme de l’UE qui met non seulement sur orbite un plan de relance mais qui est aussi le plus ambitieux de l’histoire sur le climat, la biodiversité et la dimension du genre.
Le CFP et le plan de relance doivent être déployés de toute urgence pour sortir du marasme causé par la pandémie du Covid-19 et enclencher le Pacte Vert.
Pour la première fois, nous disposons d'un budget climatique ambitieux, doté d'instruments solides qui permettront d'investir au moins 30 % du budget de l'UE dans le climat et 10 % dans la biodiversité. C'est une véritable réussite dans la construction d'une Union européenne plus verte et plus juste, mieux préparée à relever les défis de l'avenir.
Nous saluons l’unité du Parlement tout au long des négociations. Notre détermination a été payante pour les citoyens européens.
Autre avancée remarquable, l’adoption d'un mécanisme contraignant pour préserver l'État de droit. Ce n'est pas la panacée, mais il atteste d’une réelle volonté politique d'agir pour défendre nos valeurs fondamentales. Nous continuerons à nous battre pour que les fonds de l'UE ne puissent plus faire l'objet d'abus de la part d'oligarques et de dirigeants corrompus.
Nous attendons de la Commission européenne qu’elle réaffirme, en tant que gardienne des traités, la primauté du droit comme le demandent les colégislateurs.
Pour le Parlement, on ne peut pas retarder la mise en application du mécanisme de l'État de droit: il doit être appliqué dès son entrée en vigueur le 1er janvier 2021. »