Nous demandons que le Parlement européen décrète l'état d'urgence climatique
COP25 à Madrid
En amont de la COP25 à Madrid, de l'entrée en fonction de la nouvelle Commission européenne qui présentera des premières orientations du Green New Deal et suite à l'initiative de Karima Delli et Damien Carême, le groupe des Verts/ALE a demandé l'ajout d'un débat et d'une résolution pour décréter l'état d'urgence climatique. Le Parlement européen, par un vote historique, doit déclarer l'état d'urgence climatique, prenant date pour la suite du mandat.
Déclaration de Damien Carême :
"Il est temps que le Parlement européen déclare l'état d'urgence climatique et agisse en conséquence. C'est l'initiative que j'ai portée avec Karima Delli et c'est surtout le mandat que nous avons reçu en mai de la part des électeurs-trices. Nous attendons de la nouvelle Commission des mesures à la hauteur de l'urgence. Et j'attends des autres groupes politiques qu'ils traduisent la réalité de l'urgence climatique dans leurs actes. Cette déclaration d'urgence doit valoir engagement pour les années à venir.
Il faut notamment rehausser les objectifs climatiques de l'UE et viser la neutralité climatique dès 2040 !
Déclaration de Karima Delli :
"Le Parlement européen ne doit pas seulement déclarer l'état d'urgence climatique mais surtout s'accorder sur une série d'objectifs ambitieux et de mesures concrètes, afin de limiter le réchauffement climatique sous 1,5°.
Nous attendons du Parlement Européen de la cohérence et donc des engagements consistants. Notamment en rehaussant l'objectif climatique de l'UE à l'horizon 2030 à 65 %, en refondant la PAC pour la rendre compatible avec nos objectifs climatiques et de biodiversité, en taxant le kérosène pour faire sortir l'aviation de son paradis fiscal, en désinvestissant réellement des projets liés aux énergies fossiles, en accompagnant les travailleurs touchés des industries les plus impactées par la transition écologique...
Si les actes ne suivent pas les paroles, c'est la confiance des citoyennes et des citoyens européens dans leurs nouveaux élus qui risque d'être remise en cause".