Fukushima
Fukushima, un an après la catastrophe continue et les conséquences ne sont toujours pas tirées
Le 11 mars 2011, le Japon fut d'abord ravagé par un séisme puis par un Tsunami. Ces événements ont provoqué une catastrophe nucléaire. Le Groupe des Verts/ALE au Parlement européen vient de donner une conférence de presse, en présence de personnalités japonaises directement touchées par la catastrophe de Fukushima, afin d'analyser les conséquences de ces événements tant pour le Japon que pour l'UE:
Yannick JADOT, eurodéputé du Groupe des Verts/ALE a estimé que :
"Si l'heure est aujourd'hui à la commémoration, la catastrophe de Fukushima interroge forcément nos choix énergétiques. Un an après le drame, la zone qui est aujourd'hui contaminée au Japon a une superficie équivalent à la taille de la Belgique. En Europe, même si l'industrie tente de refermer la « parenthèse » Fukushima en prétendant avoir tiré toutes les leçons de la catastrophe japonaise, il est acquis qu’un accident majeur est possible. En jouant au moins-disant sécuritaire avec leur parc nucléaire, les dirigeants mettent en danger les citoyens qui contestent de plus en plus le risque qu'on leur impose, mais également ceux des pays qui ont fait le choix de sortir de l'atome, comme l'Allemagne, l'Italie, le Danemark, la Suisse ou la Belgique."
Pour Michèle RIVASI, Vice-présidente du Groupe des Verts/ALE, une page doit être tournée :
"Face à une population résolue à sortir du nucléaire, le monde politique continue à subir les pressions du lobby nucléaire, au Japon comme ailleurs. Alors que le mythe de la sûreté est définitivement tombé, des intérêts privés souhaitent pourtant le maintien du statu quo nucléaire. Les Japonais se retrouvent aujourd’hui dans une position de défiance inédite à l’égard de l’autorité qu’ils respectaient jadis. Fukushima n’aura pas seulement un impact sur l’environnement et la santé mais aussi les mentalités: la morale japonaise restera à jamais ébranlée par l’inconséquence et l’irresponsabilité de ses dirigeants. Je ne souhaite pas que nous connaissions la même tragédie en France: le peuple doit rester ferme pour cesser de se faire imposer une technologie mortifère."
Pour rappel:
Conférence des Verts/ALE
Fukushima: un an après
Quand: Mercredi 7 mars 2012 de 10h00 à 18h00
Où: Parlement européen, salle 1G3, à Bruxelles
Un an après le tremblement de terre japonais et le tragique tsunami et ses conséquences nucléaires désastreuses (11 mars), le Groupe des Verts/ALE au Parlement européen organise une conférence ainsi qu'une action symbolique sur les conséquences de la catastrophe.
Eisaku Sato, ancien gouverneur de la région de Fukushima, fera une intervention sur les responsabilités, les origines et les conséquences de la catastrophe.
Le programme de la conférence comprend un panel très varié d'intervenants: des experts japonais et européens, des personnes directement touchées par Fukushima. Kenichi Hasegawa, responsable du Maeda District à Fukushima, sera également présent. Il témoignera à propos de son village totalement anéanti par la catastrophe.
Enfin, Aileen Mioko Smith et Akira Kawasaki, représentants des ONG "Green Action" et "Peace Boat" débattront également du mouvement anti-nucléaire au Japon.
Programme complet : http://www.greens-efa.eu/de/one-year-after-311-5200.html
* Une conférence de presse est également prévue le mardi 6 mars à 10h30 dans la salle de presse du Parlement européen.
PHS 0A50 - : http://www.greenmediabox.eu/live/
Action symbolique du Groupe des Verts/ALE
Quand: Mercredi 7 mars 2012 à 12h30
Où: A l'extérieur du Parlement européen rue Wiertz - plus d'informations suivront à propos de l'action.