L’UE ne peut tolérer la remise en cause de l’autonomie
Plénière/ Hongkong
À l’initiative du groupe des Verts/ALE, le Parlement européen tiendra demain un débat en plénière sur la situation à Hong Kong et la loi sur la sécurité nationale. Une résolution des groupes Verts-Ale, PPE, S&D, Renew et ECR sera adoptée vendredi. Celle-ci appelle les gouvernements de l'UE et la Commission européenne à signifier aux dirigeants chinois la désapprobation de l'UE face aux atteintes portées à l'autonomie de Hong Kong ainsi qu’aux libertés. Le Parlement européen envoie un signal clair à la Présidente von der Leyen et au Président Michel en vue du sommet UE-Chine du 22 juin.
Déclaration de Salima YENBOU, Membre de la Commission des affaires étrangères et de la sous-commission Droits humains du Parlement européen :
« En imposant sa loi sur la sécurité, Pékin s’en prend directement aux libertés et à l’autonomie de Hong Kong. Nous attendons de l’UE qu’elle lui adresse un message ferme.
Dans sa résolution, le Parlement identifie des mesures diplomatiques importantes que devraient prendre la Commission et les États membres parmi lesquelles : la nomination d'un représentant spécial par le Secrétariat général des Nations Unies, la création d'un groupe de contact international et l’examen de la possibilité de porter cette violation du droit international devant la Cour internationale de justice. Les députés envisagent également une réplique de type économique ».
Déclaration de Mounir SATOURI : Membre de la Commission des affaires étrangères et de la sous-commission Droits humains du Parlement européen :
« Les autorités chinoises ont trahi leurs promesses aux citoyens hongkongais tout comme leur engagement à respecter l’accord sino-britannique contraignant de 1984.
L’UE doit offrir l'asile aux militants pour la démocratie à Hong Kong qui sont aujourd’hui menacés.
Nous attendons de la Présidence allemande un travail consistant pour l’instauration d’un mécanisme de sanctions tel que demandé par le Parlement européen et visant à répondre aux violations des droits humains par les fonctionnaires chinois. Le sommet UE-Chine du 22 juin est sans aucun doute la bonne occasion pour affronter ces questions sensibles. »