Conflit d'intérêts du Premier ministre tchèque
République tchèque
À la demande du Groupe des Verts/ALE, les députés ont tenu un débat aujourd’hui sur le conflit d'intérêts du Premier ministre tchèque, Andrej Babiš, en présence de la Commission et du Conseil. Une résolution sera votée lors de la session plénière de juin. Le groupe des Verts-ALE a été le premier à dénoncer les conflits d’intérêts concernant le Premier ministre de la République tchèque.
Déclaration de Michèle RIVASI, membre de la Commission du contrôle budgétaire :
« Le conflit d'intérêts du premier ministre tchèque a été établi par la Commission. Le Conseil doit à présent garantir que ce conflit n’aura aucune incidence sur les négociations du cadre financier pluriannuel ou l’instrument financier “Next Generation EU ».
« Nous ne tolèrerons pas que les fonds communautaires atterrissent une fois de plus dans les poches d’Andrej Babiš. Il est aujourd’hui l'un des hommes les plus puissants de la République tchèque et possède l’une des plus grandes entreprises du pays »
« Il est inacceptable qu’Andrej Babiš continue de siéger et de négocier avec les autres chefs d’État ou de gouvernement sans être inquiété ».
« Le conflit d’intérêts le concernant nuit aux intérêts de UE, des citoyens Tchèques et des contribuables européens en général. Cette situation constitue une atteinte aux principes démocratiques et de bonne gouvernance. »
« La République tchèque doit exiger d’Agrofert, le conglomérat appartenant à A. Babis, la restitution de l’intégralité des sommes perçues illégalement. »
« L’UE ne peut se permettre de tolérer de tels agissements sous peine de perdre toute crédibilité. »