Transport des animaux
Position des Verts/ALE
On estime que l’UE est le plus grand exportateur d’animaux au monde. Le nombre d’animaux échangés et transportés au sein de l’Union européenne se chiffre régulièrement en milliards chaque année. Les animaux sont transportés non seulement pour être abattus ou exportés, mais aussi au cours du cycle de production lui-même, notamment pour être engraissés. Or, le transport est reconnu comme une source de stress et de souffrance importante pour les animaux. Alors que la première législation, datant de 1991, visait à lever les obstacles au commerce et au transport des animaux, avec un cadre pour des normes minimales de bien-être, l’actuel règlement 1/2005 a été adopté pour protéger davantage le bien-être des animaux pendant le transport. Les principes généraux du règlement s’appliquent à tous les animaux vertébrés transportés à des fins économiques (avec des exceptions limitées, par exemple pour la transhumance et les visites vétérinaires), et il contient des dispositions spécifiques couvrant le transport des animaux d’élevage communs.
L’article 13 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne reconnaît les animaux comme des êtres sensibles et stipule que la législation de l’UE doit donc tenir pleinement compte des exigences de bien-être des animaux. Pourtant, en dépit de la législation en vigueur, les ONG et les journalistes sont fréquemment témoins et font état de souffrances importantes infligées aux animaux pendant les transports, en raison de la mauvaise application du règlement 1/2005 et de ses bases scientifiques et ses recommandations dépassées.
Les Verts-ALE demandent depuis longtemps une enquête sur la mise en œuvre des règles sur le transport des animaux. En 2020, le Parlement européen a finalement créé une commission d’enquête sur la protection des animaux pendant le transport. Le groupe des Verts-ALE s’engage pour une meilleure protection des animaux, et adopte donc la position suivante sur le transport d’animaux dans le cadre d’une activité économique.
