13.07.2021
Il nous faut une agriculture agroécologique et biologique adaptée au contexte local, respectueuse du bien-être animal et favorisant la biodiversité, qui permet aux agriculteurs de produire des aliments sains et nutritifs pour tous.
La technologie de modification génétique constitue une distraction à cet objectif qui est à la fois coûteuse et potentiellement dangereuse.
C’est pourquoi nous ne voulons pas de cultures et d’animaux génétiquement modifiés dans nos champs et nos assiettes. Nous ne voulons pas non plus donner d’aliments provenant de cultures génétiquement modifiées (GM) aux animaux d’Europe.
Depuis les années 1990, l’utilisation de technologies de modification génétique (GM) dans l’agriculture s’est avérée être une expérience coûteuse qui a accru l’utilisation de produits agrochimiques et favorisé la concentration dans l’industrie des semences. Aujourd’hui, ces technologies ne sont utilisées que par quelques pays et pour quelques cultures de produits de base, telles que le soja, le maïs et le coton. Si l’UE ne compte aucune culture GM, elle importe toutefois de grandes quantités de produits génétiquement modifiés pour nourrir ses animaux.
Des producteurs de semences mondiaux tels que Bayer et Corteva exercent actuellement un lobbying auprès de la Commission européenne afin qu’elle exclue des règlements de l’UE relatifs aux OMG les cultures GM basées sur la nouvelle technologie GM de l’« édition génétique », après que la plus haute juridiction de l’UE a jugé, en 2018, que ces règles devaient s’appliquer à de telles cultures.
Malheureusement, il semble que le lobbying de l’industrie commence à porter ses fruits. C’est pourquoi, aujourd’hui plus que jamais, nous devons joindre nos forces et faire campagne sur ce thème !
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L’UE devrait empêcher que les cultures et animaux GM arrivent dans nos champs et nos étables. Elle ne devrait pas non plus en importer en provenance d’autres pays, en faisant la sourde oreille face à des pratiques agricoles qu’elle ne tolèrerait pas sur son territoire.
L’UE peut déjà accomplir énormément en appliquant correctement les règlements existants en matière d’OGM. Dans le cadre de ces règles, les produits GM ne peuvent être autorisés qu’à la suite d’une solide évaluation de leurs incidences potentielles sur l’environnement et la santé humaine et animale, et en tenant compte « d’autres facteurs légitimes ». Les produits GM doivent être traçables et étiquetés, afin de permettre aux agriculteurs, aux producteurs de denrées alimentaires et aux consommateurs de les éviter. Les gouvernements nationaux ont également le droit d’interdire les cultures GM.
La Cour de justice de l’Union européenne a confirmé que ces règles s’appliquaient également aux produits fabriqués au moyen de nouvelles techniques GM, telles que CRISPR/Cas.
La Commission devrait :
- Insister pour mettre en place une évaluation solide et complète des risques posés par tous les produits GM ;
- Veiller à ce que les consommateurs soient avertis, grâce à des étiquettes, de la présence d’aliments et d’additifs pour alimentation animale GM, également pour la viande, les œufs et les produits laitiers provenant d’animaux nourris avec des aliments GM.
- Tenir compte des incidences plus générales sur la société, en particulier celles observées en dehors des frontières de l’UE ;
- N’autoriser des produits GM sur le marché de l’UE que si une majorité qualifiée d’États membres soutiennent cette décision.
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